samedi 3 septembre 2016

L'importance des minéraux et des plumes des temps anciens à aujourd'hui...


              
                         





En Résumé: 



 . La roche contient les minéraux de la terre.

        . La plume assure à la protection, aide à la guérison 
et une connexion avec le divin.

           . Le cristal contient toutes les mémoires de la terre 
et c'est un amplificateur d'énergie.








                                                 

                                              
“Beaucoup de pierres ou de galets, sont façonnées par le courant d’une rivière, mais ces pierres ont été trouvées loin de l’eau  et on été exposées au soleil et au vent.  
La Terre renferme plusieurs milliers de telles pierres cachées sur sa surface.
C’est à croire que ces pierres descendent de l’éclair.
Mais je crois qu’elles sont à la surface de la Terre et que la foudre les a enfoncés.
Tout ma vie, je suis restée fidèle aux pierres sacrées”.
(Don Marcelino, médecin amérindien, originaire du Pérou).      

Les cristaux sont des membres du royaume des minéraux présents dans le monde physique.

Dans la dimension spirituelle, ils appartiennent au plan des « élémentaux », qui comprend les esprits chargés de garder, de guérir et de protéger la planète. Les autres membres de la dimension des élémentaux sont les fées, les dauphins, les elfes et les gnomes.

Nous entamons présentement une nouvelle étape dans notre relation avec la Terre, une étape caractérisée par une plus grande conscience du délicat équilibre entre l’environnement et les humains et un plus grand respect pour cet équilibre.

Les cristaux sont des porte-parole de la planète qui font entendre leur voix.

Selon les historiens et les archéologues, l’utilisation des cristaux dans les rituels  de guérison et comme les bijoux remonte aux toutes premières civilisations.

Ils ont aussi  le pouvoir d’amplifier l’énergie vibratoire 
du corps et de la planète.                                                                                                                     
                                                                                                                       
Nos ancêtres utilisaient les cristaux comme instruments mystiques, générateurs d’énergie, outils de communication et instruments de guérison.
Les fouilles archéologiques ont permis de déterminer que les pierres étaient jadis considérées comme des talismans attirant chance et  protection ; elles servaient aussi d’amulettes, de parures et de magnifiques ornements pour la maison.

Chaque civilisation a apporté une contribution unique au monde entier en matière d’utilisation des pierres.
En Inde et dans les Amériques, on constate un intérêt marqué pour les cristaux, dont l’importance ressort dans la littérature, la science, la culture et les mythes.                                                                                                         
                                                                                                                      
En Extrême-Orient, des pierres précieuses magnifiquement taillées et incrustées d’or reflétaient la richesse et le rang de ceux qui les portaient comme parures.



Voici certaines caractéristiques de base qui distingue les cristaux, les minéraux, les roches et les pierres et les gemmes ou pierres fines.

  Les cristaux se rapportent souvent aux formations de quartz  transparent mais
 sont aussi des formes minuscules d’éléments chimiques.

  Les minéraux sont des éléments chimiques à composition bien déterminée (et
 non un mélange), comme le sel ou le sulfure.

  Les roches et les pierres sont des combinaisons de minéraux comprenant un
 mélange unique d’éléments et générés dans des conditions environnementales
 précises.

 Les gemmes ou pierres fines englobent les pierres semi-précieuses et  précieuses, catégorisées à partir de leur couleur, de leur abondance et des procédés d’extraction.



* Les quatre principales pierres précieuses sont l’émeraude, le diamant, le rubis et le saphir.





Selon la sagesse Africaine :       

             
                                                                                                                   
Les cristaux possèdent des vibrations et des qualités qui les rendent aptes à dénouer les tensions physiques et psychiques, ainsi que des  blocages émotionnels.                                                                                                                                                                                                                  
L’énergie des pierres est liée à leur composition chimique, à leur couleur et à leur forme.
Elles travaillent sur tout notre corps.
Certaines pierres calment, d’autres stimulent, renforcent ou créent une protection.                                                                                            

Le Minéral ou la Pierre conservent les souvenirs, le principe de la créativité, les ressources, les histoires et le symbolisme.

Les rochers et les pierres sont les os de la terre.

Pour connaître vraiment la véritable histoire de celle-ci, y compris la nôtre, il suffit d’écouter ce que disent les roches.
Elles sont les canaux par lesquelles la terre nous transmet de l’information. Toute créature dotée d’une ossature posséderait dès sa naissance certaines connaissances.

Pour réussir à capter les vibrations subtiles d’une pierre, on doit concentrer toute son attention sur elle, en écartant tout désir de contrôle et toute distraction.
Si l’on y parvient, des images claires commenceront à affluer.
                                                                                                                                                                                                                                                                  
Les pierres nous rappellent d’être silencieux et d’écouter attentivement, de cesser de chercher à l’extérieur de nous ce qui est déjà en  nous.
       
Pour les indigènes, le minéral est aussi la pierre. 

                                                                                                             
Les rochers et les pierres sont les os de la terre.
                   


                
Selon la sagesse Amérindienne :    



Chaque cristal retiré de la Terre entretient un contact avec le cœur de la Terre. De bien des façons, le cristal ressemble à l’ « œil de Dieu », et rapporte au ciel et à la Terre les pensées  et actions de l’humanité.


Un cristal n’est pas un objet ni une chose; il a un effet sur vous, et vous sur  lui. C’est davantage un ami qu’un objet.
Avec cette attitude, vous aurez une bonne amitié.

Prenez conscience du fait que le cristal est un miroir de votre esprit.

Les cristaux travaillent dans le corps par couplage de résonances, en un processus semblable à ce qui se produit lorsque la lumière du soleil touche la peau, formant de la vitamine D³; il y a l’action directe de la lumière et sa réponse dans le corps.


Comment communiquer avec le cristal?


De cœur à cœur et d’esprit à esprit, vous en venez à ne faire qu’un avec le cristal.
Le cristal est vivant, tout comme vous, et nous ne devons jamais songer à abuser de son énergie, car nous-mêmes ne voulons pas commettre  d’abus, ou qu’on abuse de nous.
Ce bel être vivant partage avec nous dans la mesure où nous le respectons et où nous sommes désireux d’accepter notre propre beauté.
Il nous renvoie la beauté; il partage sa sagesse; il nous montre que la sagesse est en nous-mêmes, que c’est le pouls fondamental de la vie.



Les cristaux nous révèlent très clairement notre conscience.

Les cristaux font monter à la conscience, comme sur un écran, des instants réels au cours desquels le courant de l’énergie vitale a été obstrué.
La contemplation d’un cristal fait apparaître le courant de notre esprit.
                                                                                                                      
Les souvenirs jadis enfermés dans la confusion deviennent transparents, ce qui libère de l’énergie pour l’action constructive.
À mesure que se développe la transparence, l’énergie est libérer qui servait à soutenir un mur entre idée et action.
                                                                                                                      
Beaucoup de gens se sentent revitalisés après avoir médité avec le cristal.
La maladie se développe lorsque la circulation de l’énergie vitale est bloquée.
La maladie se manifeste sous la forme d’éléments sociaux qui se battent entre eux, de  gens qui détruisent la Terre.
Ces qualités appartiennent à la maladie et au déséquilibre.
                                                                                                                      
En autant que les individus trouvent l’équilibre par eux-mêmes, entretiennent l’harmonie et agissent selon elle, les cristaux font résonner le chant qui aide à la guérison de la planète.
Ni solide ni liquide, le cristal a une vibration plus rapide que la vitesse de la lumière.
Vous pouvez le tenir dans votre main et le regarder, mais sa définition défie le langage actuel.
Le cristal est stimulé par le son; la voix, les ondes de la pensée incitent le cristal à générer un champ d’énergie autour de lui.
Vous, en tant que personne humaine, vos pensées, vos désirs créent un champ d’énergie autour de vous, déterminant la réalité que vous vivez en ce moment.

                                                     
Nos Frères Stellaire du peuple Incas nous disent ceci :



Nous, des Étoiles, savons bien que viendra un temps où vous reconnaîtrez les cristaux comme des frères de Lumière.
Vous travaillerez ensemble à la réunification de tous les cœurs d’amour et de Lumière en le Cœur divin de la Création. 
                                                                                                                      
Certains de vos frères stellaires recourent depuis fort longtemps aux cristaux pour régénérer leurs énergies, matérialiser certaines formes-lumière, ou stocker et véhiculer l’information-lumière.
La puissance des cristaux de feu est vaste et peut même devenir destructrice si elle est mal contrôlée.

Les cristaux, portent la mémoire universelle en eux. Ils sont  des alliés de lumière dans votre quête du retour à la source divine. 
Acceptez-les.                                                                                               
Le lien qui vous unit aux énergies des cristaux, conscient ou non, est fort important pour chacun de vous, car il constitue un fils de lumière, un pont d’amour et de conscience entre votre être incarné et cette plénitude de l’âme.

Le cristal peut aussi être une aide bénéfique quand au nettoyage, à la transmutation si vous préférez, de tout ce qui n’appartient pas à votre nature véritable et divine. En effet, il suffit de poser votre intention et de la véhiculer au cœur du cristal pour que celui-ci agisse de lui-même.
Cela est facile car les cristaux savent très bien ce qu’ils ont à faire.

Vous n’avez qu’à leur envoyer votre intention, par le biais du cœur.



Le cristal est surtout un excellent conducteur d'information-lumière. C'est également un gardien de la connaissance, et certains êtres ont même appris à programmer les cristaux (ce que nous vous déconseillons de faire, d'ailleurs, car la meilleure vibration d'un cristal est celle de son essence originelle et non une fréquence inscrite en lui).


Ainsi, chaque cristal est unique, tout comme vous, et profondément uni à la création. 
Sachez qu’il existe des sphères de vie et d’expérience où toute énergie est matérialisée sous la forme de cristaux.                          
Ce sont des êtres purs et d’une grande sagesse.
Autorisez-les à entrer en contact avec vous. Ils vous appellent déjà.

Sachez, mes amis qu’il est en outre bénéfique pour tout votre être de tenir un cristal dans vos mains au cours de vos méditations et à n’importe quel moment de la journée. Ainsi, vous acquérez un alignement énergétique et cela vous permet de vous recentrer plus facilement.
Vous pouvez aussi vous visualiser à l’intérieur d’un grand cristal de lumière transparente, pointe dressée vers le ciel, et demander à son énergie une action spécifique.

Essayez et vous découvrirez la puissance du cristal et de votre CHRIST-AL intérieur.


Vous savez que chacun des cristaux « physiques », ceux de votre terre porte une vibration particulière que cette vibration peut se révéler à vous par un ressenti, un son, une couleur.

Ainsi se présente à vous l’être Cristal.
Il est important pour vous tous, frères de la Terre, de reconnaître ces lumières de vie qui vous entourent, de reconsidérer ceux que vous appelez « minéraux », « végétaux », car leur aide vous est précieuse et ils souhaitent vraiment participer à cet avancement divin d’exploration créatrice pour votre humanité.

Les cristaux sont vos alliés.     
                           
Le royaume angélique est fortement lié, en vibration harmonique, à l’appel des cristaux.
                                                                                                     
         
      
Soria (Être de Lumière) nous explique :


Le peuple des Cristaux est constitué d’êtres d’une grande envergure, d’une puissance atomique que vous n’imaginez pas; heureusement, vous n’avez pas encore accès à cette dimension puissante des Cristaux.
Ils vous ont permis de les toucher juste assez afin que vous compreniez leur puissance et le fait qu’on ne joue pas avec eux.
                                                                                                                         
Si vous désirez œuvrer avec les Cristaux, prenez conscience dès maintenant de ces Maîtres; ce n’est pas vous qui les utiliserez, mais eux qui vont vous éduquer. 
                                                                                                                  
La puissance de leur rayonnement, de leur identité ne peut être approchée par la conscience fine et revêtue dans votre incarnation.
Veuillez approcher les Cristaux avec respect, sans avoir envie de les dominer ou de leur imposer un travail.
Le cristal présente une radiance tout à fait exceptionnelle; elle englobe toutes les couleurs ou, si vous préférez, toutes les couleurs sont issues du cœur même du Cristal.
Naturellement, cette planète appelée à un grand devenir est également sollicitée pour un autre rendez-vous, cette fois avec les Cristaux.

Car, voyez-vous vous pouvez vous égarer dans le rayonnement de la couleur et vous éloigner radicalement de ce centre qui vous est cher si vous n'avez pas un esprit pur ayant conscience d'être un partenaire et non "le propirétaire" d'un cristal ou d'une autre pierre.

Un cristal, par exemple, ne travaille pas pour vous.
Il répond à la Vie, à un rayonnement, pas au vôtre ni à votre volonté.
                                                                                                                      
Il répond à la demande de son Père/Mère, si celui-ci lui réclame de côtoyer cet humain, il acceptera.
Si cet humain a encore un pouvoir égotique démesuré, il verra à lui renvoyer tôt ou tard l’image de cet ego démesuré.
Si son Père/Mère l’a placé devant un être qui ne fait que penser et vivre dans un rayonnement d’Amour, il ne cherchera pas à comprendre, il amplifiera.
Sachez donc que ce grand esprit est maître de lui-même et ne répond qu’à son Père/Mère.

Ne vous faites pas d’illusions, vous ne possédez pas un cristal, une pierre ou un être; vous ne fait que côtoyer une autre forme de l’Esprit.


Vous est-il déjà arrivé de remarquer une pierre sur le sol et d’éprouver l’envie de la ramasser, pour ensuite sentir une vibration vous réchauffer la main?


Devenir gardien d’un cristal est un véritable honneur.
Traitez vos pierres comme vous traiteriez des amis chers.
Le soutien qu’elles vous procureront accroîtra votre capacité d’accéder à l’essence de la sagesse universelle.
En effet, les cristaux sont de véritables garde-archives en entrepôts de souvenirs et de connaissances au sujet de l’histoire spirituelle de la Terre, notamment en matière de guérison.
        

                                                                                         





  
                       





LA PLUME


Symbole de légèreté, de douceur, de finesse et de volupté, la plume a traversé l’Histoire mondiale en restant associée à trois usages essentiels pour l’Homme :
la parure, l’écriture et la lutte contre le froid.
Encore aujourd’hui, on retrouve ainsi le mot « plume » aussi bien dans des expressions liées à l’écrit (« Vivre de sa plume », « Un stylo-plume ») que dans le domaine de la mode et du confort (les chapeaux à plumes, les boas en plumes, le « duvet »).
Ce qui prouve que l’être humain a toujours entretenu une relation privilégiée avec ces appendices qui recouvrent la peau des oiseaux.

Ornementale et symbolique
Lorsqu’on pense au rôle ornemental des plumes, c’est bien entendu l’image des Indiens d’Amérique qui surgit en premier lieu dans notre esprit.
Mais bien avant eux, ce sont les égyptiens antiques qui, 3 000 ans avant Jésus Christ, utilisaient déjà les plumes pour fabriquer leurs éventails (tout comme les premiers Chinois),







et appelaient également la plume « le traceur de tout », symbole de l'expression de la parole divine délivrée par l'écriture.

À peu près à la même époque, les différentes civilisations précolombiennes (tant au sud qu’au nord) utilisaient les plumes comme élément décoratif ou comme signe distinctif du rang social – l'usage symbolique étant alors étroitement lié à l'usage ornemental.
                                                                                                                      
Les plumes étaient bien sûr utilisées pour les coiffes (ce que l’imagerie populaire a bien retenu), mais aussi pour orner les tambourins, les habits, les colliers, etc. Les amérindiens prêtaient aussi différentes vertus médico-magiques aux plumes. En Amérique du Sud, les éventails en plumes de condor étaient utilisés dans la médecine traditionnelle.
Même en Inde d’ailleurs, les plumes du paon bleu étaient utilisées dans la médecine traditionnelle pour les morsures de serpent, la stérilité et la toux.

 

Les parures en plume d’aigles sont les plus prisées des parures d’Amérique du Nord. Elles sont si populaires qu’aux États-Unis seul les amérindiens ont le droit de détenir des plumes d’aigle, du fait que ces parures sont jugées essentielles au maintien de leur culture alors que les aigles sont des espèces strictement protégées. Ces parures peuvent être très simples, constituées d’une simple plume ou très complexe comme celle des Sioux ou des Arapahos. Elles étaient utilisées tant à la guerre que lors des conseils et cérémonies religieuses.
Il semble que les premiers nord-amérindiens a avoir utilisé des parures complexes soit les Crows. Les Pieds-Noirs les adoptèrent au début du XIXe siècle, mais leurs plumes d’aigle sont dressées circulairement et verticalement tout autour de la tête. Le chef Pawnee nommé Petalesharo en portait une en 1821, les Cheyennes vers 1830 au moins Et les Sioux au milieu du XIXe siècle.
Ces coiffures sont toujours utilisées lors des Pow wow. Certaines coiffures traditionnelles sont aussi munies de cornes de bison. A partir des années 1920, George Catlin, portraitiste d’« indien », est une importante source d’information pour les coutumes vestimentaires traditionnelles des nord-amérindiens.
La coiffe la plus commune comportait de 28 (nombre sacrée comme les cycle de 28 jours de la lune ou les 28 cotes du bison) à 32 plumes d’aigle royal. Ces plumes étaient montées autour d’une bonne en forme de cercle. Les plus anciennes coiffes Blackfoot et Cheyenne était autrefois montées en forme de tube.



AmericanHorse Guerrier_dacota Hidatsa


Le chef Choctaw Peter Mató-Tópe




Pour les peuples nord-amérindiens, la plume d'aigle était censée apporter la sagesse à celui qui la portait, et représentait le messager spirituel entre les dieux et l'homme.
Pour les civilisations mésoaméricaines, les plumes, et plus particulièrement celles des Quetzals, étaient le symbole du pouvoir et de la richesse.
Huitzilihuitl (« plume de colibri ») ou Quetzalcoatl (« serpent à plume ») sont  deux exemples (parmi bien d’autres) de divinités de leurs panthéons avec des attributs en plumes. 
                                                                                                                                      
Il existait un autre usage décoratif de la plume par collage, une technique répandue dans une grande partie du monde précolombien (Pérou, Amazonie, etc.), mais dans laquelle les Aztèques excellèrent tout particulièrement.
Cette pratique atteignit même une période d'apogée au XVIe siècle, avec la création de véritables tableaux religieux en mosaïque de plumes.
En outre, et indépendamment de toute influence extérieure, les Aztèques et les Mayas utilisaient aussi des éventails en plumes.
À peine quelques centaines d’années après les Égyptien ou les Amérindiens, les grecs et les romains décoreront leur casques avec des plumes.

Dans la religion romaine antique, des bijoux à base de plumes ou des plumes étaient déposés dans les sanctuaires de Junon, reine des dieux et reine du ciel.
Cette tradition était équivalente à celle retenue pour le culte grec d'Héra (protectrice de la femme et la déesse du mariage légitime, gardienne de la fécondité du couple et des femmes en couches).
Dans la mythologie, c'est en effet Junon/Héra qui aurait placé les ocelles sur les plumes du paon.

À Rome, les plumes de paon symbolisaient donc Junon, puisque sa beauté résidait surtout dans ses yeux.
Chez les Grecs, la théorie des Quatre Éléments (édictée par Empédocle d'Agrigente au IVe siècle av. J.-C.) avait donné naissance à toute une symbolique dans laquelle la plumé était reliée à l'air, ou au souffle, qui est à son tour symbole de vie.

Colorée et à la mode
Les plumes naturelles ne craignent pas l’eau, l’humidité ou la lumière, et leurs couleurs varient selon l’éclairage.
Mais ceux qui les utilisèrent pour l’ornement eurent aussi très tôt l’idée de les colorer.
Ainsi, certains Indiens d’Amérique du Sud développèrent une maîtrise parfaite de la « plumasserie » (l’art de la plume).
Ils pratiquaient notamment la technique du « tapirage » : celle-ci consiste à plumer les oiseaux, puis à enduire leur corps de substances végétales (ou du venin de batracien), qui permettront ensuite aux plumes de repousser d’une couleur différente.
Après la découverte de l’Amérique et de ses peuplades, les plumes commencèrent à s’illustrer dans la mode européenne.                                                                                        
                              
Les grandes plumes colorées de certains oiseaux (autruche, casoar, faon ) serviront ainsi d'éléments de décoration dans les vêtements et les costumes de scène, ainsi que pour les chapeaux et la coiffure.        

Au fil des siècles, différentes vagues de mode se succéderont : ainsi, sous Henri VIII, les plumes étaient petites et mettaient en valeur les autres accessoires ; alors que sous Charles II et Henri IV, elles ornaient les couvre-chefs en panache. Les boas (confectionnés à partir de plumes d'autruches, de dindes, de coq ou de marabouts) seraient apparus dès le XVIIe siècle, mais ne sont réellement décrits qu'à partir du siècle suivant.
Jusqu’au XIXe siècle, les plus belles plumes, qui étaient évidemment rares et chères, étaient devenues le symbole d'un statut social élevé.
Au XIXe siècle, les camelots du Carnaval de Paris vendaient de longues plumes de paon pour chatouiller les passants.
Une pratique qui sera chassée par la police et finira par disparaître
Vers la fin du XIXe siècle, l’utilisation des plumes dans la mode était devenue si importante que l'activité de plumasserie avait acquis un véritable statut industriel. Les plumes des oiseaux de mer étaient particulièrement prisées en raison de leur résistance.
De ce fait, l'industrie de la plume fut alors considérée comme l'un des facteurs responsables du déclin des populations d'oiseaux marins dans bon nombre de régions de l'Atlantique Nord.
De tels chiffres mobilisèrent l'opinion publique et l’on prit alors des mesures pour que seules les plumes d'oiseaux domestiques soient utilisées             
Aujourd'hui, les Indiens d’Amérique du nord colorent des plumes de dindons à l'encre pour fabriquer les coiffes qu’ils vendent aux touristes : en effet, la détention de véritables plumes d'aigle est désormais interdite.
La teinture de plumes ou la fabrication de plumes artificielles est également encouragée auprès de certaines communautés, dans le but de sauver les espèces en danger, comme l'ara bleu de Bolivie.

Souple et utile
Parallèlement à son utilisation dans un but esthétique ou allégorique, l’usage de la plume comme instrument d'écriture est aussi très ancien.
La plume a été l'outil principal de l'écriture en Occident jusqu'au XIXe siècle, où elle a été progressivement supplantée par les plumes métalliques.

 Dans le domaine de l'écriture, elle a eu aussi ses ancêtres et ils sont nombreux et  




Ce qui prouve que l’être humain a toujours entretenu une relation privilégiée avec ces appendices qui recouvrent la peau des oiseaux.lointains!
Tout d'abord ce furent le galet ou le bout de bois brûlé avec lesquels l'homme des cavernes s'essayait maladroitement à tracer des signes sur les parois de sa grotte.
                                                                                                                                                            
Ensuite elle devint la pierre aiguisée et, plus tard le calame, ce roseau taillé en pointe avec lequel les scribes égyptiens écrivaient sur les papyrus et se chargeaient de relater les faits des dynasties pharaoniennes.

Mais déjà la plume existait, hé oui, comme symbole de la 
déesse Maat, déesse de la justice et de l'harmonie, dont la plume déposée sur la balance du grand Osiris jugeait les hommes après leur décès en regard des actes qu'ils avaient posés au cours de leur vie.
En quelque sorte elle jouait déjà le rôle de greffier que nous connaissons maintenant!









Ses substituts furent employés d'abord par les Chinois (pinceau), ensuite les Grecs et les Romains (stylet gravant sur des tablettes de cire).

À partir du 10ème siècle, elle devint l'attribut des moines (plume d'oie) et poursuivit sa carrière jusqu'au 19ème siècle où une plume d'acier vint la remplacer (inventée par un nommé Waterman…), sonnant ainsi le glas des parchemins et des lettres à l'ancienne, mais annonçant une véritable révolution dans l'apprentissage de l'écriture, certains écoliers se rappellent la plume ballon…

Si la plume d’oiseau remplace progressivement le calame en Occident entre le VIe siècle et le IXe siècle, c’est parce qu’elle permet d’écrire en traits plus fin sur le parchemin, et parce que sa souplesse permet de faire plus facilement des pleins et des déliés.
C’était évidemment la plume d'oie qui était alors la plus communément usitée, mais les plumes de corbeau, de coq de bruyère et de canard étaient aussi utilisées pour l'écriture fine, tandis que les plumes de vautour et d'aigle étaient d’usage pour l'écriture à traits larges.
En même temps, la plume métallique existait déjà dans l'Antiquité : on trouvait ainsi des plumes de cuivre en Égypte, des plumes de bronze à Rome, et des plumes d'or et d'argent au Moyen Âge.
Mais leur mauvaise souplesse et leur mauvaise tenue à la corrosion provoquée par l'encre ne leur permirent pas de détrôner la plume d'oie.
Pourtant, l'apparition de nouveaux aciers ayant la résistance et la souplesse nécessaire, permettra finalement à la plume métallique de prendre sa revanche sur la plume d’oiseau et de conquérir le monde.
Ces premiers aciers sont produits à Birmingham vers 1820 et dès 1835 les plumes métalliques anglaises commencent à s'exporter dans le monde entier pour remplacer la plume d'oie et le calame.

De nos jours, ce sont l'ordinateur et son traitement de texte qui sont devenus les outils principaux des écrivains.





Mais que vient faire la plume dans tout ceci ?
Eh bien tout simplement nous rappeler que son histoire est également celle des écrivains publics qui depuis l'Antiquité emploient ce noble instrument.
La plume littéraire est ainsi devenue le symbole de la communication du savoir et des émotions.
Le scriptorium se trouvait dans des monastères.

Les copistes recopiaient des textes de plusieurs langues différentes ou des textes médiévaux.
Les moines copistes nous ont permis de connaître les textes de l’Antiquité.






Avec des plumes d’oiseaux, ils recopient lettre après lettre, les vieux manuscrits écrits sur des parchemins* en peau de chèvre, de veau, de mouton…
Les parchemins sont conservés dans la bibliothèque des couvents.
Les moines, quand leur vue baisse, portent déjà des lunettes, mais cet usage est encore exceptionnel.
Pour assouplir le parchemin, découpé dans une peau de mouton, le copiste se sert d’un pied de lièvre ou d’un roseau fendu.
Il utilise une pierre ponce pour effacer une faute.





L'écrivain public de tout temps a été l'interprète à l'écoute de ses contemporains dans la formulation de leurs requêtes professionnelles, personnelles ou affectives.
C'est une tradition historique et ancestrale que l'on retrouve encore couramment dans de nombreux pays, tels le Moyen Orient (Arabie Saoudite), l'Europe (dans les mairies françaises), etc.



Chaude et confortable

Mais bien entendu, la principale utilisation de la plume, celle qui perdure encore actuellement, reste dans le domaine de la fabrication de vêtements isolants, de sacs de couchage, d’édredons, d’oreillers, de duvets et de couettes – exploitant ainsi le caractère à la fois doux et chaud de la plume.
C’est en fait le duvet (les petites plumes légères formant le plumage secondaire des oiseaux aquatiques) qui est le plus souvent utilisé pour ces usages.
Il est essentiellement prélevé sur les volailles palmipèdes de la filière avicole, comme les oies ou les canards.
Bien entendu, les duvets de certaines espèces sont plus réputés que d'autre, et plusieurs pays ont donc mis en place des législations protégeant les consommateurs.
La plupart des produits commercialisés sont fabriqués à partir d'un mélange de plumules (les plus petites plumes, situées sur les tarses) et de duvet : plus la quantité de duvet est importante et plus la valeur du produit est élevée. Les plumes blanches sont notamment les plus recherchées.

Ainsi, les vêtements et produits à base de plumes sont généralement perçus comme étant des produits de qualité, et la demande pour ceux-ci va alors en augmentant.
Bienheureusement, la production de duvet reste importante à cause des volumes de volailles produites en aviculture.
De façon plus anecdotique, on notera que les plumes et les duvets constituent toujours un des matériaux de base de la fabrication des mouches utilisées par les pêcheurs à la mouche, et ce depuis le IIe siècle ! En outre, les plumes d'oiseaux mouches étaient aussi utilisées pour concevoir des fleurs artificielles, tandis que les première balles, dont celles de golf, étaient en fait des poches circulaires en cuir bourrées de plumes.

Simplement séduisante
Qu’elle soit utilisée pour sa beauté, sa symbolique, sa douceur, sa chaleur ou son confort, la plume a donc traversé toute l’histoire de l’Humanité avec une grâce qui ne l’a pas empêchée d’y laisser une trace indélébile. Aujourd’hui, les plumes retrouvent une partie de leur fonction première en ornant vêtements, bijoux, lingerie, boas ou objets décoratifs. Tout un univers de couleurs et de sensations s’offrent maintenant à vous.




Laissez-vous séduire !




La plume dans le chamanisme




La fonction symbolique de la plume est liée, dans le chamanisme, aux rituels d’ascension céleste et donc de clairvoyance et de divination.

D’autre part, dans de nombreuses civilisations, la plume est associée à un symbolisme lunaire et représente la croissance de la végétation.
                                         
Les plumes d’oiseaux utilisés dans les rituels provoquent différents effets.


Le peuple amérindien ainsi que d’autre peuple, connaissent depuis longtemps, les propriétés médical et curative des plumes d’oiseau.
Ils les utilisent entre autre comme outils servant à diriger et faire pénétrer, dans une personne blessée ou malade, l’énergie bénéfique.
Certains ont également des valeurs de protection.
Il suffit donc de porter ces plumes sur soi, afin d’attirer ces énergies vers nous.

Autre spécificité chamanique, les plumes sont des accessoires privilégiés en  la matière.
Leur pouvoir est essentiellement un pouvoir de dégagement des énergies résiduelles qui entoure un individu, un animal ou un objet.
D’une manière plus prosaïque, on peut les comparer à l’usage du plumeau que certaines ménagères utilisent pour dépoussiérer les objets fragiles.

Les plumes ont la particularité de « balayer » les énergies de surface et sont surtout utilisés dans les rituels d’initiation, de purification, de dégagement dans le traitement d’une maladie par le magnétisme ou le mantra de guérison.

Les anciens attribuaient donc aux oiseaux la capacité de capter et de redistribuer les énergies bénéfiques que le soleil nous destine, et le sac de médecine incluait souvent des plumes qui étaient également utilisées pour diriger certaines  énergies lors de grands rituels.
                                                                                                                      
Elles étaient préparées alors de manière spéciale avec un peu de tabac et des ornements.
Elles étaient aussi employées pour se protéger contre toute forme d’adversité, faisant office de talisman de protection.
                                                                                                                                                                
La plume possède la même structure que les fibres de l'aura humaine.
Elle peut être utilisée par le chaman pour agiter de l'air vers une direction définie, ou pour aplanir les fibres auriques.                                                                                                                        
La plume est donc régulièrement utilisée comme instrument curatif. En effet, nos fibres auriques peuvent s'emmêler comme nos cheveux.

Un chaman habile va alors pouvoir utiliser sa plume pour peigner les fibres auriques et les démêler, et les disposer dans l'alignement adéquat.                                                                                                                                                                                                                                   
Si dans les traditions américaines, on choisit des plumes d’animaux nobles  (aigle, condor,…) dans les régions d’Europe, on utilise des plumes d’oie, de coq et même de corbeau.

De même chez les Iroquois où, lors de la Grande Danse des Plumes, des actions de grâce se répètent à l’infini pour remercier le Bon Jumeau de tout ce qui a de tout ce qui a poussé au bénéfice des hommes; les fruits et l’eau, les animaux et les arbres, le soleil et les ceps de vigne, l’obscurité et la lune, les étoiles et les dispensateurs de vie (maïs, haricots et courges appelés les 3 sœurs divines.

Cette double symbolique de la plume force ascensionnelle et croissance végétale, se retrouve dans l’utilisation par les Indiens Zuni (Pueblo), lors des fêtes des Solstices, de bâtons à prière se terminant, à leur extrémité supérieure, par de grands bouquets de plume. 
Ces bâtons sont plantés dans les champs de maïs, ou dans la vase des fleuves, et dans tous les lieux sacrées avoisinants le sommet des montagnes ou les sources, en offrande aux ancêtres, au Soleil et à la Lune.
Le mouvement de palme des bouquets de plumes de ces bâtonnets, fait monter les  prières vers les dieux, c’est-à-dire vers le ciel.
                                                                                                                      
Le chef Hopi (Pueblo) Donc C. Talayesva, dans son autobiographie décrit ainsi la première offrande de plumes votives à laquelle il assiste, enfant, à l’occasion de l’importante fête du solstice d’hiver : au lever du soleil ma mère m’a mené au bord de la mesa (plateau) avec tous les autres, déposer des plumes sur les autels; ces sacrifices portaient des messages aux dieux pour obtenir leur protection.

La plume est en effet symbole d’une puissance aérienne, libérée des pesanteurs de ce monde.

La couronne de plumes dont se parent rois et princes rappelle la couronne des rayons du soleil, l’auréole réservée aux êtres prédestinés.
                                                                                                                       
Le rite du couronnement s’apparente aux rites d’identification du dieu-soleil ou à celui d’une délégation d’un pouvoir céleste.
Les plumes qui surmontent les dais des Souverains et du Pape, aux quatre coins et en prolongement des piliers, signifient cette suprême autorité, d’origine céleste, répandue aux quatre coins du royaume ou de la terre; cette autorité impliquait un devoir de justice.
                    
                                                                                                                     
Certains interprètes voient aussi dans la plume un symbole du sacrifice.
Car, sous toutes les latitudes, poules et poulets étaient sacrifiés aux dieux et les plumes, seules, restaient étalées autour de l’autel.
Elles attestaient que le rite avait bien été accompli.



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