samedi 3 septembre 2016

Chronique Art et plume











La plume par Maître St-Germain



La plume est le symbole de la légèreté. Lorsque l'humain emporte avec lui ses frustrations qu'il projette inévitablement vers les autres, et qu'il est en déséquilibre relationnel, qu'il n'est pas dans l'unité, sa plume est attachée à de lourdes pierres.

La plume est aussi la de structure de l'univers et de la structure de la vie sur terre. La plume est le symbole de l'ordre logique établi dans l'univers et sur terre. Et c'est donc le Maât, l'ordre établi, la justice cosmique ou la justesse de l'univers.

La plume vous rappelle suivant votre incarnation l'importance de retrouver en vous la justesse, l'ordre établi. Même si vous tentez de vous convaincre et de convaincre tous les gens autour de vous par vos justifications que cela ne fonctionne pas ainsi, vous ne parviendrez qu'à vous leurrer vous-mêmes. La plume n'a pas de balise, mais elle est l'ordre, la justesse profonde et elle inspire votre coeur.

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La plume d'aigle par Samian





Les Amérindiens honorent le Créateur de cette nature avec laquelle ils font corps avec le plus grand des respects, qu’ils nomment aussi le Grand Esprit ou Grand Mystère. Pour eux, l’aigle qui atteint le ciel de ses larges ailes et fait de la montagne sa demeure, est le digne représentant de ce Créateur, qui invite chacun à vivre son propre sentier de beauté. Aussi, le don de la plume d’aigle à un « guerrier » est un grand honneur et un signe de sagesse reconnue par la communauté.
C’est ce qu’affirme Samian, ce jeune rappeur algonquin originaire d’Abititi reconnu pour ses propos remplis d’authenticité. Cet homme engagé auprès des siens, des jeunes particulièrement, s’est fait connaître grâce à son premier album Face à soi-même (2007).
Dans sa chanson, La plume d’aigle, tirée de son deuxième album Face à la musique (2011), il nous  livre avec vérité son « sentier de beauté » et nous parle de cette plume qui lui permet de s’exprimer et de vivre :
« La plume d’aigle est synonyme de paix, de liberté, de courage, de force et de respect.
Elle m’a permis de découvrir, d’aller au fond de ma personne. L’aigle a une vision, une histoire, une coutume. Mais moi, je suis en mission avec la force de ses plumes qui sont remplies de loyauté, de bravoure et de sagesse. Parfois, j’ai le cœur rempli de haine et de rancune. Et je trouve ma voie en faisant pleurer ma plume. Je la laisse voler en toute liberté. Car la plume peut être lourde, malgré sa légèreté. Détenir une plume d’aigle, c’est rien d’autre que de l’honneur, et d’écrire un texte sur elle, c’est d’élever sa
splendeur. Elle soulage les âmes les plus malheureuses. Elle nous permet de traverser les périodes orageuses. Avec elle, en tant que personne, je m’améliore et sans elle, pour être honnête, je me détériore. Quand j’écris avec ma plume, j’ai l’impression de voler.
Ma seule arme, c’est une plume poétique. L’encrier  se retrouve dans le cœur d’un poète. Et j’ai trempé ma plume au plus profond de mon être. Pour moi, c’est devenu un symbole de la vérité. Un réconfort pour les gens qui ont besoin d’être écoutés. Elle nous permet de toucher le ciel seulement pour un moment. Et grâce à cette plume, j’ai l’instinct de vivre l’instant.
Sans elle, je suis seule et je souffre. Je suis de ceux qui croient que la plume peut guérir. Elle peut changer des vies, donner un second souffle. Elle illumine mon intérieur, mes forces et mes faiblesses.
Elle procure une joie de vivre au moment où je touche le ciel. Sachez qu’un jour on volera avec les aigles.»

(Extrait de la Revue Ste-Anne.)


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Gaïa parle – Comment entendre nos guides



                                      

Quand nous nous ouvrons pour recevoir des messages et des conseils de notre Soi Supérieur, Source, Gaïa, Mère Divine, Père Divin, les Guides et les Anges – ce que j’appelle « notre entourage », nous devenons souvent réceptifs et ouverts pour recevoir ce qui vient. Mais alors, quand cela arrive, nous le manquons. Je reçois beaucoup de courriels me demandant comment être capable d’entendre notre entourage, comment discerner que c’est à partir d’une source positive et bienveillante, et comment comprendre ce qu’ils veulent dire.

Comme nous le faisons tous, la première chose est de nous ouvrir à recevoir les conseils et les informations. Deuxièmement, nous apprenons à discerner ce qui est « réel » de ce qui vient de l’ego ou des entités négatives. Nous faisons cela en nous connectant à notre corps et en l’écoutant très attentivement. Nous écoutons avec notre corps et le corps nous le dira. Par exemple, un pincement dans le ventre quand quelque chose ne va pas bien après que nous en ayons parlé. Ou l’ouverture du cœur quand nous exprimons l’amour et le bonheur.

Troisièmement, nous devons établir un langage que nous comprendrons lorsqu’il nous faut recevoir des informations. Les peuples autochtones du monde entier ont fait cela durant des millénaires. Le langage que nous établissons alors est fondée sur notre culture propre, très subjective et souvent incomprise des autres, sauf si nous l’expliquons. Par exemple, quelqu’un pourrait dire qu’une personne va lui rendre visite ce jour-là, car une feuille est tombée d’un arbre particulier, pendant qu’un oiseau rouge a commencé à chanter à exactement 11h11 ce matin-là. Et bien sûr, sans avoir prévenu, le visiteur arrive plus tard dans la journée.
Il y a plusieurs années, j’ai lu un livre de Paulo Coelho, un de mes écrivains préférés. Dans le livre, il mentionnait qu’il avait décidé d’inventer un signe pour lui-même concernant le fait d’écrire un livre. Il n’avait pas encore écrit le livre, mais en avait l’intention. Ainsi, il est parti en pèlerinage (il est chrétien) et s’est dit :

« Si je vois une plume blanche aujourd’hui, alors c’est Dieu qui me fait signe que je dois écrire un nouveau livre. Et puis j’ai vu cette plume blanche dans une vitrine d’un magasin. Et depuis, chaque année, en Janvier, j’ai besoin de voir une plume blanche.
Et le jour où je la vois,  je commence à écrire. »

Quand j’ai lu ces mots, j’ai décidé que moi aussi j’utiliserais une plume blanche comme le symbole de mon language-conseils. J’ai décidé que ce devait être un signe positif, quelque chose qui me dirait si j’étais dans la bonne direction, et/ou que je devais prendre connaissance de quelque chose qui m’est destiné.

La manière dont j’obtiens personnellement les plumes blanches est également très significative. L’autre jour, une plume m’attendait devant ma porte, encore une autre est tombée sur mes genoux quand je me suis assise à l’extérieur. L’une de mes favorites m’est parvenue quand mon quatrième enfant avait environ 18 mois.  Comme tout parent à temps plein d’un enfant de 2 ans le sait, j’étais très, très fatiguée physiquement. En plus, je recevais l’information pour un livre et je ne savais pas si je devais commencer à l’écrire dans cet état de fatigue (l’énergie que nous avons lorsque nous écrivons ou parlons est portée par les mots et atteint les autres), ou si je devais en abandonner l’idée quelques années jusqu’à ce que mon garçon soit un peu plus âgé.
Nous sommes allés au parc et j’étais dans mes pensées intérieures, demandant une plume blanche si vraiment je devais aller de l’avant avec le livre; à un moment, mon tout-petit insistait qu'il ne voulait pas utiliser la poussette; il a commencé à gambader de ci de là sur le chemin. Tout d’un coup il s’est dirigé vers un arbre. Il fait chaud ici, à Sacramento, donc un arbre est toujours une aire de repos bienvenue. J’ai mis la poussette dans l’herbe et l’ai suivi. Il a couru plus vite, est tombé à plusieurs reprises, s'est relevé et a couru encore; et quand il a atteint l’arbre, il a commencé à faire toutes ces petites voix charmantes que les bambins font quand ils trouvent quelque chose de génial.
J’ai garé la poussette, j’ai pris une couverture et l’ai mise sur l’herbe. Mon garçon est revenu vers moi, vraiment ravi; alors qu'il approchait, j’ai regardé et j’ai vu ce qu’il avait trouvé. C’était la plume la plus sale et la plus désolante que j’ai jamais vue. Et elle était grosse ! J'avais le souffle coupé par le ravissement et le bonheur.
C’était une plume désolante, mais elle m’a apporté beaucoup de joie et de bonheur. Le message était clair : une plume blanche est une plume blanche, elle ne doit pas être parfaite pour apporter l’inspiration et l’amour.
Mon petit garçon a vu mon enchantement et mon bonheur; et durant les mois qui ont suivi, il cherchait avec persévérence des plumes, car les plumes avaient rendu maman heureuse.
Avance rapide de quelques années… Il y a deux semaines, j’ai reçu des courriels divers provenant de différentes personnes à travers les États-Unis, me demandant de contacter leur ami, "Willy Whitefeather", un Ancien Cherokee, un des aînés, respecté et aimé.
Whitefeather (plume blanche). Un nom que je ne pouvais pas ignorer. Je l’ai appelé tout de suite et nous avons arrangé une rencontre quelques jours plus tard.

Depuis des années Willy Whitefeather a enseigné le lien entre les événements de synchronicité, les mots et la pensée humaine. En fait, ce résumé ne rend pas justice à ses




enseignements. Son langage est très subjectif et rarement compris par l’esprit occidental. Mais son message est clair. Ce que nous faisons, ce que nous pensons et ressentons tous, affecte Gaïa, notre Mère Terre. Et c’est aussi pourquoi nous avons la capacité et le pouvoir de l’aider dans cette transition.

Lorsque la Source m’envoie une Plume Blanche, je l’écoute.


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Le Peuple des Aigles
Salutations.
Nous sommes les maîtres du Ciel et de l’élément air, que nous partageons avec nos frères les Condors. Nous sommes pourvoyeurs de justice et messagers divins, chevauchant plusieurs dimensions à la fois. Nous sommes le peuple des Aigles, agiles, rapides et féroces lorsqu’il le faut. Nous sommes les gardiens de l’équilibre des écosystèmes que nous survolons, ceux qui sont visibles et ceux qui ne le sont pas. Notre don, notre plus grand cadeau est notre incomparable vision, celle des yeux, capable de repérer une proie à plusieurs centaines de pieds au-dessous, et celle de l’Esprit, la vision qui englobe le Grand Tout et qui sait ce qui se passe bien au-delà d’un simple habitat. Nous avons la vision d’ensemble et notre dévouement est à garder l’équilibre entre le ciel et la terre, l’équilibre entre les différents mondes éthériques et l’équilibre physique, terrestre.
Nous, les Aigles, comme beaucoup de nos frères, travaillons aussi bien le monde terrestre que les mondes invisibles. Nous savons ce qui est écrit dans les Grandes Tablettes du temps. Voilà pourquoi les peuples aborigènes nous respectent tant : nous sommes connectés aux Bibliothèques Akashiques et nous savons y lire les destinées des Âmes. Lorsqu’un Être cherche à savoir ce qui y est inscrit, nous sommes les meilleurs guides!
Nous avons la vision des différents mondes et comment ceux-ci s’inscrivent dans le temps, outil illusoire de la 3e dimension. Nous avons toujours été très sollicités lors des cérémonies de quête de visions et pour cause! Notre sagesse, nos cadeaux vous amène à faire les bons choix, ceux qui viennent de la connaissance profonde!
Aujourd’hui, cette puissance a perdu de sa notoriété mais elle n’en est pas moins vivante et vrai. On attribut aux Aigles la vertu d’une excellente vision… Lorsque vous attribuez une qualité à une espèce animale, sachez que cette même qualité fonctionne aussi dans les mondes invisibles. De même pour ce que vous percevez comme un défaut. Après considération, vous pourriez constater qu’un défaut est en fait une qualité, lorsque appliquée dans le bon contexte…
L’élément air dans lequel nous vivons la plupart du temps, est un pont entre le matériel et l’invisible (qu’on associe à l’éther). C’est aussi le domaine de l’Esprit. La terre, le solide vibre lentement, l’air plus rapidement et l’invisible (ou l’éther) très rapidement. C’est ce qui fait que vous ne pouvez voir l’invisible avec vos yeux physiques; ils ne sont pas fait pour percevoir ce qui vibre en-haut d’une certaine fréquence. Faites appel à nous pour percer le voile de l’invisible. Nous sommes les meilleurs guides et protecteurs. Par nous, vous pouvez doucement élever vos fréquences pour voir au-delà des apparences et des brouillards du mental. Contrairement à certains de nos congénères (oiseaux), nous n’apportons pas les messages de l’au-delà vers vous, nous vous amenons aux messages qui vous attendent dans les mondes invisibles! Nous transportons vos Âmes! Il y a tant à découvrir pour vous…




Nous, les Aigles, sommes les maîtres du ciel et nous pouvons vous aider à élever la fréquence de vos pensées car en elles résident une grande puissance que vous avez abandonnée. Élevez votre Esprit, vos pensées, et votre vision en sera à jamais changée. Vous ne pouvez regarder la vie de la même façon sur terre qu’en hauteur. Comme votre corps physique n’est pas fait pour voler, vous devez utiliser vos pensées pour le faire. Nous vous offrons de vous porter sur nos ailes… Nous sommes le peuple des Aigles et bien que nous ayons beaucoup d’arrogance, d’humilité aussi nous sommes bien capables! Laissez-nous vous amener avec nous, de par ces simples mots qui sont la prière silencieuse et incessante des Aigles:

Ô grand Esprit,

Illumine mes pensées,

Du souffle de vie.

Permet à mon regard,

De percer le voile de la matière,

Produit en moi,

L’explosion d’une véritable vision,

Celle qui unifie,

Celle qui comprend,

Celle qui embrasse la totalité,

Celle qui tranche avec Amour,

Toutes nos inégalités.

O Grand Esprit,
Illumine mes pensées et amène les à Toi,
Afin qu’elles éclatent dans ta clarté,
Et baignent dans l’ultime Vérité :
Nous sommes tous UN.
Nous du peuple des Aigles désirons partager avec vous un secret, un don, pierre précieuse entre tous… Les animaux, de par leur nature, n’ont pas perdu leur lien avec les mondes subtils. À l’intérieur même du mot qui nous désigne, se cache un outil d’une grande puissance que nous aimerions vous révéler. Cependant prenez garde, car si vous n’utiliser pas cet outil avec respect et discrétion, il perdra sa force et sera a jamais corrompu pour vous et pour l’Esprit humain. Ce que les humains ridiculisent ou minimisent perd de la valeur et de la puissance. Ainsi en est-il dans ce monde de dualité. Nous n’insisterons jamais assez sur l’importance de l’intention avec laquelle vous devez approcher ce mot, ce son que nous allons vous révéler. Malgré l’aspect public de cette communication, nous vous demandons de ne point parler de ce mot et de le garder en vous comme quelque chose de sacré. Les gens à qui il est destiné seront amenés à lire cette communication…

La raison pour laquelle nous choisissons de vous transmettre cette information est parce qu’elle est directement reliée à notre mission, aux qualités que nous incorporons et que nous désirons vous léguer. Le peuple des Aigles élève les pensées et les consciences afin de briser le voile qui sépare l’invisible du visible. C’est au moment où un Être expérimente ces deux mondes simultanément que sa vision se transforme réellement. Le regard que vous poser sur le monde est primordial. C’est lui qui détermine ce que vous créez dans votre vie et comment vous expérimentez vos créations. Il est donc important, à ce stade-ci de votre évolution, de partager avec vous le secret qui se cache dans le mot « animal ».

Les peuples humains qui résident à l’Est appellent ceci un mantra. Un mantra est un mot qui, de par sa résonance sonore dans d’autres dimensions, permet d’accélérer la fréquence vibratoire et créer des transformations dans la matière. Le mot ANIMA est un mantra d’une grande puissance. Ce mot/son est comme les ailes qui nous permettent de voler. Il élève vos pensées et soutient votre Âme dans ses voyages initiatiques. Nous le répétons, ce mot/son est sacré. Traitez le comme tel ou souffrez-en les conséquences. Il n’y a pas de demi-mesures possibles ici et nous du peuple des aigles, sommes les gardiens de cette espace qui sépare les mondes physiques et les mondes invisibles. N’y entre pas qui veut car cette espace ne permet pas aux peurs d’y exister! Le mantra que nous venons de vous offrir dissout les peurs pour vous alléger et vous réduire à votre plus simple expression : l’Amour. Pas le sentiment que vous avez l’habitude d’appeler l’amour, mais bien l’Amour inondant, infini, créateur et paisible qui régit toute vie. C’est votre état naturel, dépourvu des mensonges, des blessures et des jugements qui vous bouleversent.











Nous du peuple des Aigles sommes à votre service pour effectuer ce voyage initiatique vers vous-même car nous vivons dans une réalité où la peur n’existe pas. Les proies que nous tuons sont visibles à nous parce qu’elles ont peurs. La peur est une fréquence, un son et une couleur et, d’en haut, il nous est facile de la repérer. Dans la relation proie/prédateur, il y a une entente tacite car le prédateur amène la proie au-delà de la peur, dans un espace d’amour. Cela se fait dès que la proie est saisie et immobilisée. L’acte de tuer est un acte d’amour, qui bénéficie aux deux êtres impliqués car la proie est libérée de son corps physique. Le prédateur choisi les proies qui sont prêtes à effectuer ce voyage, les proies qui, de par le message qu’elles envoient, lui font signe. Le mantra que nous vous avons transmis fait la même chose avec les pensées humaines à basses fréquences; il leurs donne la mort, pour qu’elles puissent se transformer en Amour pur… Donner la mort est un art. C’est l’art de la transformation.
Pour l’humanité, le temps est venu de faire un choix, sans équivoque : vivre dans l’Amour ou vivre dans la Peur. Il n’y a plus de place pour les entre-deux et il n’y a aucun jugement rattaché à ces choix. Ils sont ce qu’ils sont. Vous êtes libre de choisir ce que vous voulez vivre comme expérience mais vous devez prendre position. Le temps de l’inconscience tire à sa fin. Vous pouvez choisir de vivre consciemment, en coopération et dans l’amour de ce que vous êtes totalement ou choisir de rester endormi et de continuer le cycle de peur et de violence envers vous-même (et autrui!) qui règne sur cette planète depuis fort longtemps.

Frères et Sœurs de l’humanité, le temps est venu pour votre âme d’effectuer un choix fondamental car le fossé entre ces deux réalités, la Peur et l’Amour, sera bientôt trop grand pour faire demi-tour!

Nous vous saluons, frères et sœurs de l’humanité car c’est par la puissance de votre choix conscient que s’effectue l’enracinement du changement extraordinaire de notre belle planète! Où que vous soyez, sachez que nous sommes vos alliées afin que brille partout la lumière divine enfermée en vous.




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Le saviez-vous? Une histoire de plumes…







Cet appendice tégumentaire des oiseaux symbolise l’Intelligence universelle qui transcrit ou grave le Destin (les destinées du Monde).  La plume figure la Respiration de la Vie, le Rayonnement solaire et, en Égypte ancienne, elle exprimait le Poids de la Parfaite Vérité.  Image de force ascensionnelle, de croissance et d’expansion, comme de clairvoyance et de divination, elle représente la Puissance de l’air qui libère de la pesanteur du Monde matériel, attestant d’un Rite sacrificiel accompli, soit, en termes simples, d’un détachement parfait.  Chez les Amérindiens, la plume et considérée comme un présent du Grand Esprit, de même que de l’oiseau qui l’a perdu, qui délègue ainsi une partie de son essence.  Comme catalyseur et de re-distributeur d’énergie, on lui attribue des propriétés médicinales et curatives, pouvant même devenir un moyen de protection, comme c’est le cas dans le capteur de rêves ou d’autres instruments.  Mais elle peut détenir une fonction initiatique,

C’est ainsi que, à l’origine, la couronne de plumes évoquait l’auréole réservée aux êtres prédestinés (rois ou princes), aux chefs de nation, désignant la délégation d’un pouvoir céleste ou le rayonnement de la conscience (expansion du Lotus aux milles pétales ou Lotus christique).  Figure des rayons du soleil (ou de la volonté de s’identifier à celui-ci) ou de la Lumière spirituelle (image de l’Initié).
Dans la tradition amérindienne des Premières Nations, la coiffe de plumes – qui devient, en exclusivité, panache chez certains peuples autochtones de la plaine de l’Amérique du Nord, tels les Sioux et les Cheyennes, avant d’être adopté par les Cris et les Montagnais, des peuplades plus nordiques — ne représente plus, chez les plus assimilés à la culture matérialiste et jouissive de l’Occident, qu’un moyen de déguisement ou qu’un témoin des exploits personnels.
À l’origine, ce couvre-chef totémique révélait, aux yeux de ceux qui ne détenaient pas la vision subtile, l’ampleur de l’aura de son porteur, déterminée par un chamane avéré.  Dès lors, il témoignait de son degré de Sagesse spirituelle qui l’habilitait à diriger une tribu ou un clan ou à le conseiller dans ses choix et décisions.  En cette phase d’élections au Québec, il est agréable de se rappeler qu’il fut un temps où la Lumière intérieure prévalait sur la présomption de pouvoir terrestre ou matériel, ce qui donne envie de ranimer cette coutume d’élire des Sages aux divers paliers de gouvernement dans les années à venir.
Il faut savoir que, les Aborigènes d’Amérique qui ont conservé leur culture profonde, la plume reste un symbole de puissance, elle permet de participer à la qualité de l’oiseau dont elle provient.  C’est la raison pour laquelle on privilégie les plumes de l’aigle et du faucon qui s’illustrent par leurs possibilités ascensionnelles.
Pour ce qui a trait particulièrement à l’aigle, bien que rapace, il est considéré comme le représentant de l’essence sacrée et il symbolise la paix.  En fait, il ne dévore que ce qui n’a plus de raison d’exister sur le plan de la densité.  Pour le reste, profitant des courants ascensionnels, à titre d’oiseau extrêmement proche du Créateur, il se charge de porter les pensées et les prières jusqu’au Grand Esprit, dont il peut ramener des esprits et rapporter des visions.  On le considère ainsi comme la plus grande puissance incarnée du fait qu’il peut voler plus haut que tous les autres volatiles lorsqu’il quitte son aire, généralement établie en hauteur, ce qui lui permet de s’élever très haut, en larges cercles, d’où il peut tout voir, capable de capter un mouvement à une distance considérable, en raison d’une adaptation oculaire.  En général, il confère le message que, puisque le Grand Esprit a été informé de ses requêtes, à partir du moment présent, tout va mieux aller à tous égards.
Pour sa part, dans la tradition amérindienne, le faucon, également doté de facultés thérapeutiques, exprime la noblesse et la purification.  Il permet de considérer sa vie sous son véritable aspect, de se libérer des fardeaux inutiles et de renouer avec ses racines ancestrales. N’est-il pas vrai que celui qui sait d’où il vient est plus à même de savoir où il va, ce qui l’amène à vivre rempli d’inspiration et d’enthousiasme.  Il évoque encore la lucidité et la perspicacité de celui qui, informé de la Vérité, devient difficile à tromper ou à corrompre.

© 2014 Bertrand Duhaime (Douraganandâ).  Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde.  Publié sur le site 


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